samedi 21 juin 2008

deux roues

J'ai un problème pour chaque solution.
Robert Zend

équilibre

Pour moi, être aimé n'est rien,
c'est être préféré que je désire.

André Gide

descente

Lorsqu'un homme crie : "Vive la Liberté !"
il pense évidemment à la sienne.
Georges Bernanos

vendredi 20 juin 2008

tique de la concentration


Quand vous aurez bien réfléchi aux qualités de la solitude,
vos pensées s'apaiseront
Shantidéva

caniche


Le mépris tourne vite à l'éloquence.
Georges Bernanos

13h55

L'expérience, ce n'est pas ce qui arrive
à quelqu'un,
c'est ce que quelqu'un fait
avec ce qui lui arrive.

Aldous Huxley

coussin de méditation


Le principe de finalité
n'est pas constitutif
mais régulateur.

Emmanuel Kant

c'est mon ombre


Un seul être vous manque,
et tout est repeuplé.

Jean Giraudoux

jeudi 19 juin 2008

gare


Que l'importance soit dans ton regard,
non dans la chose regardée !

André Gide

regard

On ne va jamais
jusqu'au fond de sa solitude.

Georges Bernanos

à la main

Essayons de converser sans nous exalter
puisque nous sommes incapables de nous taire.

Samuel Beckett

mercredi 18 juin 2008

rayures

J'ai décidé d'affronter la réalité,
alors dès qu'elle se présente bien,
prévenez-moi.
Quino

boucle

Nous ne voulons plus d'un destin.
Nous voulons une histoire.

Jean Baudrillard

rail

Tout est plus ou moins artificiel.
Je ne sais pas où s’arrête l’artificiel et
où commence le réel.

Andy Warhol

skin

Le langage est une peau :
je frotte mon langage contre l'autre.

Roland Barthes

verre

Tout n’est qu’apparence, non ?
Alberto Giacometti

rouge

Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment.
Louis-Ferdinand Céline

miroir, ô miroir...

L'homme devrait mettre autant d'ardeur à simplifier sa vie
qu'il en met à la compliquer.

Henri Bergson

marches

On est ce qu’on est,
en partie tout au moins.

Samuel Beckett

bleu, blanc, rouge (2)

L'humanité
est une entreprise surhumaine.

[ Jean Giraudoux ]

mardi 17 juin 2008

Hein ? quiétude !


Nous pouvons pratiquer la méditation durant une session pour nous donner la saveur de ce qu'est la pratique. Nous nous asseyons le plus confortablement possible, le dos complètement droit et le reste du corps complètement détendu. Nous suivons le mouvement de la respiration et nous respirons de façon très douce, très naturelle. Lorsque nous inspirons, l'esprit se détend, s'apaise, et lorsque nous expirons, nous lâchons prise, nous laissons les choses en l'état. Nous suivons le mouvement de la respiration : inspire, expire, lâcher prise.

Accomplissant cela, nous prenons conscience qu'il y a toutes sortes de mouvements dans l'esprit. Nous ne prêtons pas attention à ces mouvements, à ces pensées et les laissons simplement s'élever. Aucune pensée n'est plus importante qu'une autre. Ainsi, laissant s'élever les pensées sans les saisir, elles se dissipent et disparaissent d'elles-mêmes, il n'y a pas d'autre façon de faire. Nous ne bloquons pas les pensées, nous ne nous en débarrassons pas. Nous les laissons s'élever et nous lâchons prise. En suivant ces instructions, l'esprit va se pacifier progressivement. (Lama Wally)

tranchez !

Un exemple
n'est pas forcément
un exemple
à suivre.

Albert Camus

dignité

Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.

Henri Michaux

prêt ?

La vraie voie passe sur une corde tendue
non dans l'espace,

mais à ras du sol.
Elle semble plutôt destinée
à faire trébucher

qu'à être parcourue.

Franz Kafka

lundi 16 juin 2008

divan


«Vos idées, j’entends bien, mais votre soif ?»

[ Maurice Barrès ]

mouvement

«Le réel, c'est quand on se cogne.»

[ Jacques Lacan ]

poisson

«Un homard, c'est autre chose qu'un poisson !
Vivre dans une carapace,
quel changement radical cela doit être
dans la façon de comprendre la vie.»
[ Raymond Queneau ]

dimanche 15 juin 2008

rose

La définition du possible est qu'il peut ne pas avoir lieu.

[Jacques Lacan]

gant

«Il n'y a pas de vérité qu'on puisse dire toute.»

[ Jacques Lacan ]

contre jour

La vie est la farce à mener par tous.

Arthur Rimbaud

vigilance

Plus nous sommes agités, plus nous sommes distraits et plus les tendances se renforcent. Il faut s'asseoir sur son coussin et s'entrainer autant que possible à la vigilance. Sur ce chemin, la patience est nécessaire. Chaque fois que nous nous rendons compte que nous sommes distraits, que nous sommes influencés par nos tendances, il suffit simplement de revenir à la vigilance, c'est en cela que consiste la pratique.
Fondamentalement il est suffisant de voir, de reconnaître la tendance et la façon dont nous nous sommes investis dans celle-ci. C'est un entraînement qu'il faudra reprendre encore et encore, que ce soit sur le coussin de méditation ou dans l'activité. C'est sur le coussin que nous développons d'abord l'habitude de l'attention consciente. (Lama Wally)

fumée

N'attendez pas le jugement dernier.
Il a lieu tous les jours.

Albert Camus