Affichage des articles dont le libellé est enseignement. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est enseignement. Afficher tous les articles

dimanche 5 décembre 2010

ma pomme

L'expérience, c'est le résultat des bêtises
qu'on a faites de bonne volonté...
Louis Pelletier-Dlamini

mardi 2 février 2010

mardi 17 juin 2008

Hein ? quiétude !


Nous pouvons pratiquer la méditation durant une session pour nous donner la saveur de ce qu'est la pratique. Nous nous asseyons le plus confortablement possible, le dos complètement droit et le reste du corps complètement détendu. Nous suivons le mouvement de la respiration et nous respirons de façon très douce, très naturelle. Lorsque nous inspirons, l'esprit se détend, s'apaise, et lorsque nous expirons, nous lâchons prise, nous laissons les choses en l'état. Nous suivons le mouvement de la respiration : inspire, expire, lâcher prise.

Accomplissant cela, nous prenons conscience qu'il y a toutes sortes de mouvements dans l'esprit. Nous ne prêtons pas attention à ces mouvements, à ces pensées et les laissons simplement s'élever. Aucune pensée n'est plus importante qu'une autre. Ainsi, laissant s'élever les pensées sans les saisir, elles se dissipent et disparaissent d'elles-mêmes, il n'y a pas d'autre façon de faire. Nous ne bloquons pas les pensées, nous ne nous en débarrassons pas. Nous les laissons s'élever et nous lâchons prise. En suivant ces instructions, l'esprit va se pacifier progressivement. (Lama Wally)

dimanche 15 juin 2008

vigilance

Plus nous sommes agités, plus nous sommes distraits et plus les tendances se renforcent. Il faut s'asseoir sur son coussin et s'entrainer autant que possible à la vigilance. Sur ce chemin, la patience est nécessaire. Chaque fois que nous nous rendons compte que nous sommes distraits, que nous sommes influencés par nos tendances, il suffit simplement de revenir à la vigilance, c'est en cela que consiste la pratique.
Fondamentalement il est suffisant de voir, de reconnaître la tendance et la façon dont nous nous sommes investis dans celle-ci. C'est un entraînement qu'il faudra reprendre encore et encore, que ce soit sur le coussin de méditation ou dans l'activité. C'est sur le coussin que nous développons d'abord l'habitude de l'attention consciente. (Lama Wally)

samedi 14 juin 2008

méditer


Il ne nous manque rien pour méditer car il n'y a rien à chercher en dehors de nous-mêmes. Regardons simplement en nous-mêmes. Percevons les liens de l'attachement, de l'aversion et de l'indifférence pour nous en défaire. Il ne s'agit pas de nous remplir un peu plus mais, au contraire, de nous débarrasser de ce qu'il y a en trop. C'est ce mouvement de l'intérieur vers l'extérieur qui est le mouvement juste de la méditation, et non pas l'inverse. Quand toutes les formes de conditionnements et de liens ont été éliminées, purifiées, il ne reste rien d'autre à faire. Il n'y a pas autre chose à mettre à la place, il n'y a pas quelque chose de plus à trouver qui ne soit pas là. Ce sont les conditionnements qui empêchent de voir ce qui est déjà en nous-mêmes. Pratiquer la méditation et entrainer notre esprit à se défaire de ses liens, va le calmer, il va se poser et nous allons connaitre une forme de stabilité mentale jusqu'alors inconnue. Cette stabilité va permettre aux qualités inhérentes de l'esprit de se révéler petit à petit. Plus l'esprit est posé, plus il est stable, plus la dimension de conscience présente apparait. (Guendune Rinpoché)

vendredi 13 juin 2008

potentiel de sagesse


Ne pensons pas que l'état d'éveil est quelque chose de tellement élevé qu'il serait quasiment impossible de l'atteindre. Cette dimension éveillée est notre essence la plus intime, la dimension fondamentale de notre être. Ce potentiel d'éveil est aussi la nature de toute chose manifestée, de tout ce qui existe. Cette dimension est présente dans tous les êtres, sans différence et sans distinction. Nous ne la voyons pas, tout simplement parce que cette nature éveillée est recouverte. Elle est voilée par l'influence de l'esprit émotionnel et discursif, par toutes les saisies conceptuelles qui s'élèvent dans notre esprit d'instant en instant. L'habitude mentale forme une vraie carapace qui recouvre la nature de sagesse. Cette dimension éveillée nous échappe totalement bien qu'elle se situe au cœur de notre être; nous ne la voyons pas, elle est comme l'or caché dans la gangue du minerai: tant que nous ne briserons pas cette gangue, nous ne saurons jamais que l'or se trouve à l'intérieur. Soyons certains que l'éveil est en nous-même et nulle part ailleurs. (Guendune Rinpoché)

vendredi 30 mai 2008

Etre conscient de notre situation

Il nous faut percevoir plus clairement les conditions de notre existence. Si nous savons que nous pouvons aller au-delà de ces conditions, alors nous améliorons notre façon de vivre les situations. Si, de surcroît, nous pratiquons, alors le chemin peut être parcouru. Si nous ne sommes pas suffisamment conscient de notre situation, même si nous pratiquons, nous ne savons pas vraiment ce que nous faisons et pourquoi. Nous avons beaucoup d’idée sur la question et nous avons même certains résultats dans notre pratique. Le problème, dans ce cas, c’est que nous ne pouvons accéder aux véritables qualités des enseignements ; notre pratique ne peut donner un résultat à la hauteur des instructions que nous avons reçues. A l’inverse, si nous comprenons notre situation, les conditions que nous rencontrons et leurs causes, nous savons alors qu’il y a plus à découvrir. Il s’agit en fait de se libérer de ces conditions. Dans cette perspective, notre pratique transforme notre compréhension, la vision que nous avons de nous-même, nos besoins etc. Le fruit d’une telle pratique est de développer une nouvelle vision qui naît de l’intérieure et qui est alors intégrée. Ceci est important car parfois nous nous forçons à suivre telle ou telle vision sans que ce soit profondément accepté. L’esprit est alors en contradiction avec lui-même. Il y a d’un côté nos tendances issues du passé et de l’autre la réalité de l’enseignement auquel nous adhérons, mais au fond de nous les deux sont en contradiction et il nous est difficile de prendre une direction juste. Si, par contre, nous avançons de façon à ce que cela nous corresponde, que nous puissions vraiment comprendre ce dont il s’agit, que ce soit utile et aidant, alors nous pouvons avancer de façon continue. Cela prend place si nous pratiquons selon notre disponibilité, l’énergie que nous sommes capable d’y mettre, notre façon d’utiliser les situations de la vie ; cela donne la satisfaction d’être en accord avec soi-même. C’est pour cela qu’il est important de comprendre les conditions de notre existence et leurs causes. Nous ressentons alors qu’il y a quelque chose qui peut être réalisé si nous mettons la pratique en œuvre. Dès lors, progressivement, un fruit peut être récolté. Et, si il y a de la persévérance et une pratique sur la durée, le résultat est encore meilleur. (Jigmé Rinpoché)

mercredi 28 mai 2008

voir autrement


si nous prenons la peine de réfléchir à la réalité de la vie et de notre situation (ici, la vie signifie nous-même) nous nous posons alors certaines questions : où en suis-je ? Qu’est-ce que je fais ? Que va-t-il se passer ? Une réponse s’élève naturellement : je suis un humain qui assume un certain type de vie et qui a certaines compétences professionnelles. Si nous nous limitons à ce type de réponse, nous ne faisons que suivre le troupeau. Si nous prenons la peine d’approfondir la réflexion alors de nouvelles questions s’élèvent comme : « quel est le véritable sens de mon existence ? » Bien sûr avec l’attachement et le désir nous nous sentons bien. Mais quel sens cela a-t-il vraiment ? Par exemple : l’impermanence est un processus naturel, les situations que nous rencontrons sont marquées par le changement mais nous, nous sommes toujours là ! Nous rencontrons une succession de situations, mais elles ne sont jamais stables, elles se transforment sans cesse. C’est là que la question « comment y faire face ? » prend place ou si nous la formulons autrement : « pour parcourir le chemin, que devons-nous savoir ? ». C’est la raison pour laquelle je reviens toujours aux enseignements fondamentaux. Si nous souhaitons parcourir le chemin, de quoi devons-nous prendre soin ? Certaines choses doivent être évitées et d’autres misent en œuvre. Par ailleurs, à causes des conditions que nous rencontrons, nous souhaitons éviter certaines situations mais les circonstances nous en empêchent. Quelles sont alors les solutions à ma disposition ? Il y a toujours une solution, il y a toujours des possibilités de répondre à ce qui se passe. De façon générale, nous ne réfléchissons pas suffisamment en profondeur. Nous nous disons que si nous sommes limités, c’est que la vie est ainsi faite. Bien sur nous pouvons nous contenter de cette approche mais nous allons alors nous rendre compte que quelque chose nous manque. C’est précisément la raison pour laquelle nous sommes en recherche spirituelle. Sinon nous serions satisfait de suivre la vie telle qu’elle se présente et telle que nous l’avons menée jusqu’à présent. Nous pouvons aussi essayer de trouver une autre façon de l’aborder, c’est le sens du chemin spirituel. La façon de comprendre les choses est alors différente. Dans le bouddhisme il y a une autre manière de parler de la vie, de nous-même, de l’esprit, une autre manière de vivre et traverser les situations. C’est la raison pour la quelle les enseignements de base sont essentiels ; ils sont assez difficile à comprendre immédiatement car nous avons déjà des connaissances qui entrent en contradiction avec les instructions reçues. Mais si nous prenons le soin de clarifier notre compréhension, le sens des enseignements prend place en nous au-delà du sens superficiel que nous pouvons en avoir au départ. (Jigmé Rinpoché)

lundi 19 mai 2008

motivation

Entreprendre une investigation rigoureuse et sans a priori de nos motivations réelles est un préalable indispensable à l'action. Si notre activité n'a d'autre but que de renforcer et d'entretenir la fixation égocentrique, elle ne fait que maintenir la souffrance.
(Guendune Rinpoché)

prendre soin

Il s’agit de prendre soin c'est à dire de rassembler ce qui est bénéfique. Prendre soin développe les conditions favorables et protège l’esprit contre ce qui donne naissance à la négativité. Soutenu par l’enthousiasme, nous faisons attention et nous sommes diligents à ne pas commettre d’actes nuisibles. Prendre soin permet d’amener à maturité et de toujours garder tout ce qui est bénéfique dans le monde et au-delà du monde. Prendre soin nous empêche de réagir de façon négative face aux conditions extérieures et nous évite ainsi, d’être submergés par l’attachement, la haine ou la confusion. Prendre soin nous protège donc des conditions négatives et réalise la complétude et l’accomplissement des bonheurs relatifs et ultimes.

D'après un enseignement de lama Lhundroup

samedi 17 mai 2008

Méditer


La méditation signifie dégager, libérer son esprit de toutes les formes d'attachement, de saisie, de vouloir, de caractérisation des choses.

Plutôt que de faire quelque chose, il s'agit de défaire les liens et chaînes par lesquels l'esprit est emprisonné.

En abandonnant l'attachement aux choses comme étant réelles, on abandonnera la saisie mentale de ces choses et la volonté qui leur est attachée, et par là l'apparence se trouvera libérée d'elle-même.

On croit souvent que méditer, c'est imposer un état vide à l'esprit, un état sans aucune pensée ni mouvement mental.

Cette conception est erronée car si la méditation était un état sans pensée, une table devant nous serait en train de méditer !

La méditation n'a rien à voir avec le fait de créer un vide volontaire dans l'esprit ; méditer, ce n'est pas arrêter le mouvement des pensées, mais demeurer sans saisie quant à ces pensées.

S'il n'y avait pas de pensées ou mouvement conceptuel dans l'esprit, qui méditerait ?

La méditation consiste donc simplement à reconnaitre ce qui nous lie à l'apparence, à la manifestation extérieure et à desserrer l'étreinte des fixations mentales. C'est opérer une détente par rapport au conditionnement habituel, c'est laisser cette détente créer son propre effet : les objets de la fixation tombent d'eux-mêmes, les nœuds se dénouent à leur tour.

Méditer, c'est se défaire de cette cuirasse que l'on s'est forgée, des vêtements superflus que l'on porte ; on abandonne alors les uns après les autres les vêtements conceptuels pour rester dans la nudité primordiale.

Dans cette détente est éprouvé l'état fondamental de l'esprit comme étant clarté, conscience connaissante, lucidité vive.

Lama Guendune Rinpoché

mardi 13 mai 2008

L'engagement intérieur

"Il s’agit d’aborder l’enseignement à partir de notre vision et de nos besoins afin de comprendre la valeur du dharma. C’est sur base de notre compréhension que l’enseignement prend progressivement une valeur pour nous et que le besoin de plus d’instructions se fait naturellement sentir. Parfois nous aimerions que l’on nous dise ce que nous avons à accomplir et à abandonner et faire du chemin un ensemble d’interdits et d’obligations. L’idée n’est pas si mauvaise mais en réalité il s’agit d’abord d'entendre ce que dit l’enseignement du Bouddha et, sur cette base, trouver l’engagement en nous-mêmes ; de cette façon nous pouvons aller beaucoup plus profondément dans la compréhension du dharma. Parfois certains pensent qu’il manque des instructions plus directives pour parcourir le chemin. Cela peut leur donner le sentiment d’être perdu. Mais la vie humaine est ainsi faite : nous choisissons selon nos besoins et ressentis, et c’est sur cette base que nous menons notre vie. C’est pourquoi chacun d’entre nous avons un style de vie. Le résultat sera toujours bon si nous menons notre vie de façon juste. Le dharma vient en soutien de cette approche : on part de notre style de vie pour lui donner une direction plus profonde. Cette profondeur est acquise dans la continuité de notre pratique." Jigmé Rinpoché