samedi 31 mai 2008

vendredi 30 mai 2008

pierre

Tant de mains pour transformer ce monde,
et si peu de regards pour le contempler !

Julien Gracq

accro

Les héros sont des alibis.
Gilbert Cesbron

être

Tous les êtres ont été nos mères
Bouddha

candy

Le plaisir n'est pas un mal en soi,
mais certains plaisirs apportent
plus de peine que de plaisir.

Epicure

culture

Ah ! Les premières fois,
c'est tout ce qui compte dans la vie.
Le reste, c'est de l'ennui.

Raymond Quatorze

pieds

L'élan fait partie du saut.
Halil Sarkis

Etre conscient de notre situation

Il nous faut percevoir plus clairement les conditions de notre existence. Si nous savons que nous pouvons aller au-delà de ces conditions, alors nous améliorons notre façon de vivre les situations. Si, de surcroît, nous pratiquons, alors le chemin peut être parcouru. Si nous ne sommes pas suffisamment conscient de notre situation, même si nous pratiquons, nous ne savons pas vraiment ce que nous faisons et pourquoi. Nous avons beaucoup d’idée sur la question et nous avons même certains résultats dans notre pratique. Le problème, dans ce cas, c’est que nous ne pouvons accéder aux véritables qualités des enseignements ; notre pratique ne peut donner un résultat à la hauteur des instructions que nous avons reçues. A l’inverse, si nous comprenons notre situation, les conditions que nous rencontrons et leurs causes, nous savons alors qu’il y a plus à découvrir. Il s’agit en fait de se libérer de ces conditions. Dans cette perspective, notre pratique transforme notre compréhension, la vision que nous avons de nous-même, nos besoins etc. Le fruit d’une telle pratique est de développer une nouvelle vision qui naît de l’intérieure et qui est alors intégrée. Ceci est important car parfois nous nous forçons à suivre telle ou telle vision sans que ce soit profondément accepté. L’esprit est alors en contradiction avec lui-même. Il y a d’un côté nos tendances issues du passé et de l’autre la réalité de l’enseignement auquel nous adhérons, mais au fond de nous les deux sont en contradiction et il nous est difficile de prendre une direction juste. Si, par contre, nous avançons de façon à ce que cela nous corresponde, que nous puissions vraiment comprendre ce dont il s’agit, que ce soit utile et aidant, alors nous pouvons avancer de façon continue. Cela prend place si nous pratiquons selon notre disponibilité, l’énergie que nous sommes capable d’y mettre, notre façon d’utiliser les situations de la vie ; cela donne la satisfaction d’être en accord avec soi-même. C’est pour cela qu’il est important de comprendre les conditions de notre existence et leurs causes. Nous ressentons alors qu’il y a quelque chose qui peut être réalisé si nous mettons la pratique en œuvre. Dès lors, progressivement, un fruit peut être récolté. Et, si il y a de la persévérance et une pratique sur la durée, le résultat est encore meilleur. (Jigmé Rinpoché)

la gare de Bordeaux

écoute ?

Nous sommes, par nature, si futiles,
que seules les distractions
peuvent nous empêcher vraiment de mourir.

Louis-Ferdinand Céline

répétition

On ne se débarrasse pas d'une habitude en la flanquant par la fenêtre ; il faut lui faire descendre l'escalier marche par marche.
Mark Twain

jeudi 29 mai 2008

écran

Je ne sais pas ce qui est beau,
mais je sais ce que j'aime
et je trouve ça amplement suffisant.

Boris Vian

car ton...

Le Temps nous égare.
Le Temps nous étreint.
Le Temps nous est gare.
Le Temps nous est train.

Jacques Prévert

vu !

Gare aux simples points de vue.
Yves Breton

mur


Ce qui est dur, c'est le mur.
Savoir qu'une chose est vraie
et ne pas pouvoir le prouver.

Marthe Hanau

quelqu'autre chose

















L'œil ne se voit pas lui-même ;
il lui faut son reflet
dans quelqu'autre chose.

William Shakespeare

roue




















S'endormir au volant, c'est très dangereux.
S'endormir à vélo, c'est très rare.
S'endormir à pied, c'est très con.

Philippe Geluck

mercredi 28 mai 2008

voir autrement


si nous prenons la peine de réfléchir à la réalité de la vie et de notre situation (ici, la vie signifie nous-même) nous nous posons alors certaines questions : où en suis-je ? Qu’est-ce que je fais ? Que va-t-il se passer ? Une réponse s’élève naturellement : je suis un humain qui assume un certain type de vie et qui a certaines compétences professionnelles. Si nous nous limitons à ce type de réponse, nous ne faisons que suivre le troupeau. Si nous prenons la peine d’approfondir la réflexion alors de nouvelles questions s’élèvent comme : « quel est le véritable sens de mon existence ? » Bien sûr avec l’attachement et le désir nous nous sentons bien. Mais quel sens cela a-t-il vraiment ? Par exemple : l’impermanence est un processus naturel, les situations que nous rencontrons sont marquées par le changement mais nous, nous sommes toujours là ! Nous rencontrons une succession de situations, mais elles ne sont jamais stables, elles se transforment sans cesse. C’est là que la question « comment y faire face ? » prend place ou si nous la formulons autrement : « pour parcourir le chemin, que devons-nous savoir ? ». C’est la raison pour laquelle je reviens toujours aux enseignements fondamentaux. Si nous souhaitons parcourir le chemin, de quoi devons-nous prendre soin ? Certaines choses doivent être évitées et d’autres misent en œuvre. Par ailleurs, à causes des conditions que nous rencontrons, nous souhaitons éviter certaines situations mais les circonstances nous en empêchent. Quelles sont alors les solutions à ma disposition ? Il y a toujours une solution, il y a toujours des possibilités de répondre à ce qui se passe. De façon générale, nous ne réfléchissons pas suffisamment en profondeur. Nous nous disons que si nous sommes limités, c’est que la vie est ainsi faite. Bien sur nous pouvons nous contenter de cette approche mais nous allons alors nous rendre compte que quelque chose nous manque. C’est précisément la raison pour laquelle nous sommes en recherche spirituelle. Sinon nous serions satisfait de suivre la vie telle qu’elle se présente et telle que nous l’avons menée jusqu’à présent. Nous pouvons aussi essayer de trouver une autre façon de l’aborder, c’est le sens du chemin spirituel. La façon de comprendre les choses est alors différente. Dans le bouddhisme il y a une autre manière de parler de la vie, de nous-même, de l’esprit, une autre manière de vivre et traverser les situations. C’est la raison pour la quelle les enseignements de base sont essentiels ; ils sont assez difficile à comprendre immédiatement car nous avons déjà des connaissances qui entrent en contradiction avec les instructions reçues. Mais si nous prenons le soin de clarifier notre compréhension, le sens des enseignements prend place en nous au-delà du sens superficiel que nous pouvons en avoir au départ. (Jigmé Rinpoché)

lundi 26 mai 2008

nokia

Tant que l'homme sera mortel,
il ne sera jamais décontracté.

Woody Allen

blanc

Une chose prend fin,
une autre chose commence

et c'est la même qui continue, autrement.

Christian Bobin

dimanche 25 mai 2008

enseigner

Un bon maitre a ce souci constant :
enseigner à se passer de lui.

André Gide

doutes

Croire, c'est toujours s'exposer à être trompé.
Françoise Dumoulin-Tessier

laisse

Le silence est le meilleur ami de l'homme,
avant même le chien...
Françoise Dumoulin-Tessier

vert ou rose ?

Le ciel n’est bleu que par convention, mais rouge en réalité.
Alberto Giacometti

gouttes d'eau (pluie)

Dans la tradition bouddhique,
un instant est le soixantième
d'un claquement de doigt

clic

On est maintenant, bien entendu ! Qu'y a-t-il d’autre ?
Eckart Tolle