samedi 27 septembre 2008

ça tombe toujours mal

Dès qu’on dit feu Untel,
c’est qu’Untel s’est éteint.
Léo Campion

(ça, c'est pour mon frère qui est parti chercher ailleurs
ce qu'il ne trouvait pas sur cette planète)

8 commentaires:

Anonyme a dit…

merci,Puntso pour ce partage.Puisse ton frère trouver dans cet ailleurs l'apaisement.
Sylvie

Anonyme a dit…

Le vertige est un problème pour l'égo. La sensation des 5 agrégats qui disparaissent dans une méditation, déshabillent l'égo, qui du coup reconnait qu'il n'existe pas, puisqu'il n'y a rien "tout seul". Donc vertige. Et comme la panique de n'être rien remobilise les 5 agrégats, ceux-ci reviennent, et l'égo est rassuré.
Mais... çà a bougé dans l'édifice, même un quart de seconde. Ce qui va faire que la vacuité va nous être de plus en plus familière car c'est le souvenir de cette panique avec le souvenir subtil de la dédicace et du lâcher prise sur l'expérience, qui en résulte .
Ainsi l'égo s'affaiblira dans le rappel à l'ordre de la sensation des 5 agrégats, jusqu'à ce qu'il disparaisse un jour comme l'intérieur d'une bulle de savon lorsqu'elle éclate.

Je me la joue. J'ai de l'inspiration. Normal je lis trop de Trungpa en ce moment.

Allez Tchao.

hos a dit…

courage courage courage

Anonyme a dit…

erratum : erreur au 2 eme paragraphe:
il faut lire :

Mais... çà a bougé dans l'édifice, même un quart de seconde. Ce qui va faire que la vacuité va nous être de plus en plus familière car c'est le souvenir de cette panique avec le souvenir subtil de la dédicace et du lâcher prise sur l'expérience, qui en résulte, qui va agrandir notre vue de la réalité ultime.

Anonyme a dit…

Lama Puntso,
le départ d'une personne crée un vide ici et j'en suis sûre un plein ailleurs au même moment.
Chaleureusement,

Marie.LM a dit…

Courage...
Avec toute ma compassion.
Chaleureusement, a bientôt !

Anonyme a dit…

"La mort n'est ni déprimante ni séduisante, elle est tout simplement une réalité de la vie."
Sogyal Rinpotché

safran a dit…

mon frère est aussi parti vers les paradis sans nom sans forme. Au bou d'une drôle de laisse... Je partage cet humour blanc.
jean brasse mé lechoeur y hai