mercredi 22 décembre 2010

bouquet

Je ne suis chez moi que partout ; et toujours le désir m'en chasse.

André Gide

4 commentaires:

roselyne a dit…

...car le désir m'enchâsse!

Weasel a dit…

Chien Sauvage leva le museau et renifla l'odeur du mouton cuit et dit :
— J'irai voir ; je crois que c'est bon. Chat, viens avec moi.

— Nenni ! dit le Chat. Je suis le Chat qui s'en va tout seul et tous lieux se valent pour moi. Je n'irai pas.

— Donc, c'est fini nous deux, dit Chien Sauvage. Et il s'en fut au petit trot.

Il n'avait pas fait beaucoup de chemin que le Chat se dit : « Tous lieux se valent pour moi. Pourquoi n'irais-je pas voir aussi, voir, regarder, puis partir à mon gré ? » C'est pourquoi, tout doux, tout doux, à pieds de velours, il suivit Chien Sauvage et se cacha pour mieux entendre.

Kipling

Diane a dit…

libellé : instablité
Familles je vous hais! : là on se sent vraiment chassé!
Mais le désir ne "chasse" pas de quelque part, il "attire" vers autre part! Gide n'était donc chez lui que "nulle part"? Join the club, André!

Paskalito a dit…
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