dimanche 9 septembre 2012

et encore...


Sauf la souffrance physique, tout est imaginaire.
Jacques Chardonne

7 commentaires:

Pédro a dit…

Dans l' absolu :même la souffrance physique est imaginaire , elle est le résultat de combinaisons chimiques, biologiques,dont les acteurs (microbes ,bactéries , virus) en essence sont vides Plus l'identification au corps est importante et plus la douleur est forte.Plus l'esprit se fond dans la vacuité et plus il s'éloigne de la douleur...Si l'esprit n'a plus de mémoires résiduelles, s'il n'y a plus d'observateur pour nommée la souffrance...il n'y a plus de souffrance .

Anonyme a dit…

Ben ouais garçon ! il faut croire que l'absolu n'est pas de ce monde au vu de la souffrance qui flambe partout, aussi bien dans les corps que dans les esprits... je dois être un observateur ; j'ai le sentiment, parfois, que cette vision développée ci-dessus tend à une posture qui isole ; et il ne me semble pas qu'elle amène ceux qui souffrent à moins souffrir ; oseras-tu dire ce refrain à une mère dont l'enfant meurt ? à celui qui est condamné injustement ? à celui ou celle qui ne fait plus l'objet d'une attention, ne serait-ce que d'un regard ? la souffrance, elle est trop "là", peut être que ton discours est correct, mais il n'est pas audible pour ceux qui souffrent...

Anonyme a dit…

Eh oui anonyme t’as autant ‘raison’ que ce ‘garçon’. Il y a que la compassion qui se met au-dessus de cette discussion.

Anonyme a dit…

la compassion au dessus de cette discussion... où ? je la vois pas bien ta compassion ! si ce mot avait pour vertu de libérer de la souffrance, ce monde serait celui du bonheur, tellement il est écrit, prononcé etc...

Anonyme a dit…

la souffrance n'est souffrance que si je la nomme souffrance...
ce qui est vécu comme souffrance par l'un, peut être vécu comme entrainement ou n'importe quoi d'autre par l'autre, non ? Bien sur, cela ne nie pas ce que ressent une mère face à la mort de son enfant unique.

Anonyme a dit…

pas besoin d'être unique pour souffrir ... cela sent trop le discours !

Anonyme a dit…

Souffrir est toujours d'actualité !