mercredi 12 septembre 2012

c'est pas vrai


Tout homme est le centre d’un cercle dont il ne peut franchir la circonférence.
Proverbe anglais

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour énoncer cela, il faut une conscience d'un cercle, d'un centre, d'une circonférence, de son aspect infranchissable, et, the last but not the least, être un homme ! et cette conscience serait aussi celle d'une frontière au-delà de laquelle il n'y aurait rien ? je pense que la conscience est bien trop vaste pour se laisser limiter par une circonférence ; ça me rappelle l'époque où la terre était plate...

frans a dit…

sort de ta tete et ainhsi de ton anonymité anonyme :-)
“People often say; ‘Meditation is all very well but what does it have to do with my life?’ what it has to do with your life is that perhaps through this simple practice of paying attention – giving loving kindness to your speech and your actions and the movements of your mind – you begin to realize that you’re always standing in the middle of a SACRED CIRCLE”. ‘The wisdom of no escape and the path of loving kindness. Pema Chödrön.

Anonyme a dit…

Frans, j'ai pas compris ce que venait faire Pema Chödrön à propos de ce proverbe ; elle parle de méditation et le proverbe anglais d'enfermement...à moins que le Sacred Circle ne contienne le cercle du proverbe ... Ah ! qu'elle est bonne !

frans a dit…

Il n’y a pas seulement ce proverbe anglais mais aussi un titre –et une image.
Tant que je ne me rends pas compte que, ce que je ‘vois’ apparaitre sur le cercle qui m’enferme sont mes propres projections je ne peux pas franchir la circonférence. Au moment où je vive ce qu’il se passe sur ce miroir comme ‘les mots du Dharma’, une porte s’ouvre. Et au moment où je danse avec ce que le miroir me montre (l’instant présent) c’est ‘le cercle sacré’ ; le miroir vide et à ce moment le titre devient réalité. A ce moment ce que le Bouddha a transmis et qui m’est arrivé à travers mon maitre devient un sacré compassion et le cercle s’ouvre ; le miroir est vidée de tout ce que j’ai projeté dessus. Et la compassion devient vivant parce-que la dévotion l’est aussi en même temps. Compassion = dévotion. (Ceci, malheureusement sont que des mots écrits sur la surface du cercle sacré ; qu’ils deviennent la vie vivante – et si je me trompe (aie besoin des lunettes plus clair) que cela devient clair)

frans a dit…

ceci l'explique beaucoup mieux!!!
“There’s a story that has to do with what we call heaven and hell, life and death, good and bad. It’s a story about how things don’t really exist except as a creation of our own minds. It goes like this:
A big burly samurai comes to a wise man and says: ‘Tell me the nature of heaven and hell.” And the roshi looks him in the face and says: ‘why should I tell a scruffy disgusting, miserable slob like you?’ The samurai starts to get purple in the face, his hairs starts to stand up, but the roshi won’t stop, he keeps saying: ‘A miserable worm like you, do you think I should tell you anything?’ Consumed by rage, the samurai draws his sword and he is just about to cut off the head of the roshi. Then the roshi says: ‘That’s hell.’ The samurai, who is in fact a sensitive person, instantly gets it, that he just created his own hell; he was deep in hell. It was black and hot, filled with hatred, self-protection, anger and resentment, so much that he was going to kill that man. Tears fill his eyes and he starts to cry and puts his palms together. The roshi says: ‘That’s heaven’. In: ‘The wisdom of no escape and the path of loving kindness. Pema Chödrön.

Anonyme a dit…

Merci Frans ; et également à Pema Chödrön.